Valer70
apicultor
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Redau aici rezumatul publicat de Chapleau.
Au cours des saisons apicoles 2000 et 2001 un projet visant à mettre à l'essai le plateau antivarroas dans le contexte de la production apicole québécoise a été réalisé par la ferme apicole "Les Reines Chapleau" située dans la région de l'Estrie. Ce projet a reçu un appui financier dans le cadre du programme "Appui au développement de l'agriculture et de l'agroalimentaire en région 2000-2003" du Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (Direction régionale de l'Estrie). L'objectif du projet étaient de vérifier la pertinence d'utiliser le plateau antivarroas dans la perspective d'une stratégie de lutte intégrée contre la varroase.
Contexte Les apiculteurs québécois font face à la varroase, une parasitose qui infeste présentement la grande majorité des ruches du Québec. Pour ne pas perdre leurs colonies les apiculteurs doivent leur appliquer des traitements. Il existe au Canada deux produits acaricides homologués. Le premier est l'acide formique. Ce produit est dangereux à manipuler. L'apparition de la résistance du varroa à l'Apistanâ a en effet déjà été constatée dans plusieurs provinces canadiennes à l'automne 2001. Il est donc urgent de rechercher des méthodes alternatives de contrôle.
Son efficacité est aussi incertaine dans le contexte climatique du Québec où les températures fraîches ralentissent souvent la volatilisation de l'acide. Pour le moment les apiculteurs semblent se tenir loin de cette alternative. L'option la plus courante est d'utiliser le fluvalinate, molécule homologuée sous la marque de commerce "Apistanâ". Le coût des traitements est important. Il se situe entre 3.50$ et 8$ la ruche pour les médicaments seulement. Ce produit a pour le moment une très grande efficacité. Par contre il contamine la cire d'abeille. De plus comme l'expérience vécue dans les autres pays le démontre, sa longévité dépasse rarement dix années. L'apparition de la résistance du varroa à l'Apistanâ a en effet déjà été constatée dans plusieurs provinces canadiennes à l'automne 2001. Il est donc urgent de rechercher des méthodes alternatives de contrôle.
Hypothèses de départ et description du plateau antivarroas L'hypothèse générale de départ était qu'un type particulier de plateau de ruche, connu comme "plateau antivarroas" pourrait ralentir la progression des populations de varroas dans les ruches et ce, sans intervention aucune de la part de l'apiculteur. Voici comment agit le plateau antivarroas. Une partie importante (20% environ) des varroas qui parasitent une colonie se trouvent agrippés à des abeilles adultes. Plusieurs de ces varroas, pour des raisons diverses, perdent prise et chutent sur le plateau des ruches. Ce sont souvent les abeilles elles-mêmes qui les délogent, par leurs activités d'épouillage. Photo 1 Malheureusement les varroas rejetés sur le plateau se raccrochent rapidement à d'autres abeilles qui y circulent. Ils réintègrent ainsi la colonie qu'ils continuent à parasiter et où ils se reproduisent. En gros le plateau antivarroas est construit de telle sorte qu'il élimine tous les varroas qui chutent sur le plancher de la ruche (photos 1 et 2). Il existe des débats présentement sur le pourcentage de réduction des populations de varroas qu'on peut obtenir avec le plateau antivarroas. Quelques études ont donné des résultats très variables (5, 1, 2). Cependant plusieurs de ces études portaient sur de très petits échantillons. L'usage des plateaux antivarroas est répandu en Europe, en France notamment. Le plateau antivarroas n'avait jamais fait l'objet d'essais dans le contexte du Québec.
La seconde hypothèse était que ce plateau devrait permettre facilement d'estimer l'importance de la mortalité (naturelle ou provoquée par un acaricide) des varroas d'une colonie. Ces comptes peuvent être utilisés comme un indice du niveau de contamination global de la ruche car les deux données sont en relation. Le plateau que nous avons utilisé est en fait équipé d'un tiroir amovible s'insérant sous l'ouverture grillagée du plancher. Un carton ou un "corroplast" blanc simplement enduit de gras végétal peut y être déposé pour retenir les varroas. Le plateau antivarroas constituerait ainsi un outil de suivi permanent en ce qui regarde la situation de la varroase dans un rucher. Photo 2 En gros ses dimensions sont celles d'un plateau standard. Son fond est percé d'une ouverture de 43 cm (17¼") sur 32 cm (12 ½") couverte d'un grillage à mailles de 0.32 mm (1/8"). Les varroas tombent ainsi à l'extérieur de la ruche et sont incapables de la réintégrer. L'ouverture du fond pourrait en principe être agrandie, ce qui en théorie accroîtrait légèrement l'efficacité du plateau. La hauteur des pattes a cependant été augmentée à 45 mm (1½") pour faciliter l'insertion d'un tiroir sous le fond dans lequel on peut déposer un carton d'échantillonnage. Des rainures ont aussi été prévues à même le côté intérieur de ces pattes pour la même fin. Lorsque le tiroir d'échantillonnage est mis en place, il ferme le fond de la ruche, conservant ainsi à peu près les conditions de température et de ventilation d'une ruche équipée d'un plateau normal. L'épaisseur du tour du plateau (l'assise de la hausse) a été réduite à 9 mm (3/8"), diminuant ainsi un peu la hauteur de l'entrée de la ruche, et compensant pour la légère infiltration d'air provenant du tour du tiroir. La distance qui sépare le fond du tiroir d'échantillonnage du grillage du plateau était de 4 cm (1 5/8"). Afin d'éviter une ré infestation de la ruche par les varroas tombés nous serions hésitants à réduire cette distance car nous avons observé que les varroas vivants chutant naturellement avaient une assez bonne mobilité. Notre observation est confirmée par celles de Thomas C. Webster(4).
Méthode Je n'expliquerai pas la méthode détaillée utilisée pour faire les évaluations. Mentionnons seulement que 234 colonies ont participé aux évaluations en 2001 et 184 en 2000. En 2001 les colonies en test étaient réparties en trois groupes (groupe large, groupe YBO et groupe ATH) correspondant à des conditions d'expérimentation légèrement différentes. Ceux qui désirent en savoir davantage sur le dispositif expérimental consulteront le rapport complet des essais sur l'Internet (fichier PDF).
Résultats et discussion Le plateau antivarroas met en valeur le comportement naturel d'épouillage de l'abeille ("grooming behaviour"). Ce comportement pourra d'ailleurs être développé davantage par sélection.
Validation du principe d'action du plateau antivarroas Le principe du plateau AV repose sur l'hypothèse qu'une partie des varroas qui chutent naturellement des abeilles adultes sont vivants. Nous avons voulu vérifier chez nous la validité de cette hypothèse. À partir d'un échantillonnage en mortalité naturelle de 6 ruches durant 24 heures, nous avons pu constater que 16% des varroas qui chutent étaient vivants (figure 2). C. Webster(4) a évalué pour sa part que ces pourcentages variaient plutôt de 39 à 50%. Bien que la proportion des varroas vivants semble varier selon les conditions, la confirmation qu'une partie des varroas qui chutent sont toujours vivants valide le principe d'action même du plateau AV et explique les résultats positifs obtenus dans l'ensemble lors des essais de 2001.
Le plateau antivarroas ralentit-il l'infestation? Voici les résultats dans leurs grandes lignes. Utilisé à fond fermé, le plateau a permis de ralentir de 37% en moyenne la population de varroas des colonies au cours de la saison 2001. Le résultat d'ensemble obtenu est toutefois non statistiquement significatif. Ces résultats renforcent néanmoins ceux obtenus de deux autres études récentes (1,2) réalisées aux États-Unis, mais qui ont aussi été non significatives. Soulignons aussi que pour certains sous-groupes de ruches à l'intérieur du grand échantillon où les conditions d'expérimentation ont été plus homogènes, on a pu obtenir des résultats statistiquement significatifs (66% de réduction de l'infestation pour le rucher MAI en 2000 et 35% de réduction pour le rucher YBO en 2001). Le rendement du plateau a été variable selon les ruchers et il est possible que certains facteurs environnementaux puissent moduler son efficacité. Des recherches seraient nécessaires pour mieux comprendre ces variations.
Influence du facteur thermique sur la performance du plateau antivarroas Il ne faut absolument pas utiliser le plateau antivarroas avec son fond ouvert car l'abaissement de la température du nid à couvain qui en découle crée des conditions optimales pour le développement du varroa. Comme nous avons pu le vérifier en 2000 cette manière d'utiliser le plateau a non seulement annulé son effet bénéfique mais a résulté en des taux d'infestation nettement majorés (29,2% plus de varroas, non significatif) par rapport au groupe témoin. On Il ne faut absolument pas utiliser le plateau antivarroas avec son fond ouvert car l'abaissement de la température du nid à couvain qui en découle crée des conditions optimales pour le développement du varroa.
trouve dans la littérature scientifique plusieurs affirmations à l'effet que de basses conditions de température favorisent le développement du varroa. C'est ce que le Suédois Ingemar Fries(12) affirme dans un de ses écrits. On peut croire qu'un allongement de la durée d'operculation résultant d'une température plus basse favoriserait un taux de croissance plus élevé de la population de varroas. Un tel allongement permet en effet à plus de jeunes femelles varroa d'atteindre la maturité avant que l'abeille n'éclose de sa cellule. Kraus et Velthuis(14) ont trouvé que des colonies dans lesquelles on avait artificiellement abaissé la température du nid à couvain avaient doublé leur population de varroa par rapport au groupe témoin. Des essais en laboratoire leur ont ensuite permis d'établir que c'était à 33o C que la reproduction du varroa était la plus rapide. Kraus et Velthuis(14) suggèrent donc que les apiculteurs adoptent des pratiques qui aident les colonies à maintenir la température de leur couvain à 35o C. Les résultats trouvés par Kraus et Velthuis n'étaient pas disponibles au moment de planifier les essais de 2000, ayant été publiés seulement en octobre de la même année.
D'autre part on trouve également dans la littérature scientifique récente que le rythme de la chute naturelle des varroas est influencé par la température. Thomas C. Webster(4) (2000) a trouvé que cette chute est moyennement corrélée à la température extérieure journalière. J. T. Ambrose(13) a aussi trouvé (2001) que lorsque des abeilles adultes infestées étaient exposées à des températures variables en condition de laboratoire, les pourcentages des varroas qui chutaient des abeilles s'accroissaient avec l'élévation de la température ambiante. Ici encore on en déduit qu'il ne faut pas abaisser la température de la chambre à couvain.
Le plateau antivarroas augmenterait semble-t-il l'efficacité d'un traitement acaricide Le plateau antivarroas paraît également augmenter l'efficacité des traitements acaricides et pourrait ralentir le développement de la résistance du varroa aux produits de traitement. Tel qu'utilisé en 2001 le plateau antivarroas a donné une réduction de 37% en moyenne des populations de varroas. Cet impact est nettement plus marqué que ceux constatés par Pettis et Shimanuki(1) en 1999 et par Ellis(2) en 2000 aux États-Unis. Ces derniers ont tous deux constaté une réduction de 15% de l'infestation. (Il faut souligner que leurs résultats n'ont pas été statistiquement significatifs.) L'impact supérieur obtenu dans notre cas pourrait s'expliquer par le fait qu'un traitement partiel au fluvalinate (durée de trois semaines) a été appliqué à toutes les colonies (groupe AV et groupe témoin) durant la période des essais. Les plateaux antivarroas ont probablement permis de tirer une meilleure efficacité de ce traitement partiel. Une proportion très importante des varroas qui tombent suite à l'introduction de lanières d'Apistanâ dans les ruches sont en fait vivants et risquent, avec un plateau conventionnel, de réintégrer la colonie avant d'être éventuellement tués ou délogés à nouveau. Nous avons en effet observé en comptant les varroas tombés sur les cartons d'échantillonnage de 2 ruches immédiatement après un dépistage de 24 heures à l'Apistanâ, que respectivement 40% et 49% (moyenne de 44%) des varroas tombés étaient vivants (figure 2). Webster(4) a observé pour sa part que 60% des varroas tombant suite à une exposition au fluvalinate étaient vivants. Tous ces varroas vivants sont éliminés d'office par le plateau antivarroas dès leur première chute, ce qui pourrait en effet rendre un traitement acaricide plus efficace en présence du plateau antivarroas, à tout le moins un traitement de durée incomplète.
Le plateau antivarroas facilite le dépistage Le plateau antivarroas facilite énormément les opérations de dépistage du varroa dans les colonies car il se prête facilement à l'insertion d'un tiroir d'échantillonnage sous son fond. Il n'est plus nécessaire de recouvrir le carton d'échantillonnage d'un grillage pour le protéger des abeilles. Il n'est plus nécessaire non plus de déranger les abeilles ou d'ouvrir la ruche pour insérer de force le carton d'échantillonnage dans un espace étroit le plus souvent obstrué par des ponts de cire durcie et par la présence de dizaines sinon de centaines d'abeilles. En plus du dépistage conventionnel réalisé à l'aide d'un acaricide, le plateau antivarroas rend possible des dépistages basés uniquement sur la mortalité naturelle des acariens. Avec le plateau antivarroas le dépistage en mortalité naturelle peut même être réalisé sur une période allant jusqu'à une semaine, permettant ainsi une meilleure sensibilité. Ce type de dépistage a l'avantage de pouvoir être effectué même en pleine miellée alors que des acaricides ne peuvent être utilisés.
Autres aspects Deux études ont rapporté une augmentation significative de la surface de couvain de la ruche lorsque le plateau antivarroas était utilisé (Pettis & Shimanuki (1), Ellis, Delaplane & Hood(2)). Nous n'avons toutefois pas pu mesurer ce paramètre dans le cadre de nos essais.
Nous n'avons pas constaté d'effets négatifs au plateau antivarroas pourvu qu'il soit utilisé le fond fermé durant la saison apicole. Il faut toutefois noter que le tiroir d'échantillonnage doit être vidé environ une fois par mois afin d'éviter la trop grande accumulation de débris de ruche favorable à l'implantation de la teigne.
Conclusion et perspectives L'usage du plateau antivarroas est un moyen facile, économique, durable et propre pour combattre le varroa. Il permettra de réduire sinon d'éliminer la dépendance aux traitements chimiques. Il constitue à notre avis un outil indispensable dans une stratégie de lutte intégrée non seulement parce qu'il contribue à ralentir l'infestation Ce plateau constitue à notre avis un outil indispensable dans une stratégie de lutte intégrée non seulement parce qu'il contribue à ralentir l'infestation mais aussi parce qu'il permet à tout moment de connaître aisément le niveau d'infestation des colonies. Il devient ainsi un outil important pour la prise de décision quant au choix des mesures de contrôle à adopter et quant aux moments où les appliquer.
mais aussi parce qu'il permet à tout moment de connaître aisément le niveau d'infestation des colonies. Il devient ainsi un outil important pour la prise de décision quant au choix des mesures de contrôle à adopter et quant aux moments où les appliquer. Il peut être utilisé en conjonction avec d'autres moyens de lutte comme l'utilisation de reines résistantes et l'application ponctuelle d'huiles essentielles ou d'acide formique. Une telle panoplie pourrait vraisemblablement constituer une stratégie de lutte intégrée adéquate.
La plateau antivarroas met en valeur le comportement naturel d'épouillage de l'abeille ("grooming behaviour"). Ce comportement pourra d'ailleurs être développé davantage par sélection. Le plateau antivarroas présente aussi des perspectives intéressantes pour le développement de moyens de contrôle qui consisteraient tout simplement à provoquer la chute des varroas qui se trouvent sur les abeilles adultes.
Pour plus de détails on peut consulter sur le Web en version intégrale le rapport final rédigé à la suite des deux années d'essais de ce plateau. (format Acrobat)
références 1. Pettis, J. S et Shimanuki, H., A Hive modification to Reduce Varroa Populations, American Bee Journal, vol 139, no 6, (1999), pp 471-473 2. Ellis, J.D., Delaplane, K.S. et Hood, M.W., Efficacy of a Bottom Screen Device, Apistan, and Apilife Var, in Controlling Varroa destructor, American Bee Journal, vol 141, no 11, pp. 813-816 3. Hart, T. et Nabors, R., Pollen Traps as a method of Varroa control, American Bee Journal, vol 139, no 5, (1999), pp 366-377 4. Webster, T. C., Thacker, E. M., et Vorisek, F. E., Live Varroa jacobsoni Fallen from Honey Bee Colonies, Api-culture and Social Insects, (2000) 5. Clark, Kerry, Evaluation of Mesh Bottom Boards for the management of Varroa Mites, Hivelights, vol 12, no 2, (1999) 6. Le Pabic, J.-P., Plateau antivarroas, La Galerie virtuelle apicole ), (1999) 7. Ellis, J. D., The Future of Varroa Control: Integrating Current Treatments with the Latest Advancements, American Bee Journal, vol 141, no 2, (2001), pp 127-131 8. Szabo, T. I., Progress Report on Selective Breeding of Honey Bees for Resistance to Parasitic Mites, American Bee Journal, vol 138, 6, (1998), pp 464-466 9. Szabo, T. I., Selective Breeding of Colonies for Resistance to Varroa jacomsoni and the Effects of Management Techniques on Varroa Infestation Levels, American Bee Journal, vol 139, no 7, (1999), pp 537-540 10. Szabo, T. I. et Szabo, D.C., Attemps to Reduce Varroa jacobsoni Populations in Honey Bee Colonies: Research Report for 1999, American Bee Journal, vol 140, no 8, (2000), pp 652-658 11. Szabo, T. I. et Szabo, D.C., Varroa jacobsoni Infestation Levels of Honey Bee Colonies in the Fourth Year of a Breeding Program: Report for 2000, American Bee Journal, vol 141, no 6, (2001), pp 437-440 12. Fries, Ingemar, Varroa in Cold Climates: Population Dynamics, Biotechnical Control and Organic Acids, in Living with Varroa, 1993, pp. 37-48 13. Tabor, K.L., et Ambrose, J.T., The use of Heat Treatment for the Control of the Honey Bee Mite, American Bee Journal, vol 141, no 10, (2001), pp733-736 14. Kraus, B. et Velthuis, H.H., The impact of Temperature Gradients in the Brood Nest of Honeybees on Reproduction of Varroa jacobsoni (abstract #38), in Abstracts from the 2nd International Conference on Africanized Honey Bees and Bee Mites, American Bee Journal, vol 140, no 10, (2000), p 827 15. Calderone, N. W., Evaluating Subsampling Methods for Estimation Numbers of Varroa jacomboni Mites Collected on Sticky Boards, Journal of Economic Entomology, vol 92, no 5, (1999), pp 1057-1061 16. Ostiguy, N. et Dammataro, D., Environmental and other factors: Can They Be Used to Control Varroa? (abstract #39), in Abstracts from the 2nd International Conference on Africanized Honey Bees and Bee Mites, American Bee Journal, vol 140, no 10, pp 827-828
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